Week-end aux Highlands et à Glasgow

12/04/2020

Citylife organisait un week-end aux Highlands au premier semestre mais je n'ai malheureusement pas pu m'y joindre à cause de deux dissertations à rendre le jour d'après... Quand j'ai vu que le même voyage était organisé au second semestre, j'ai sauté sur l'occasion et ai réservé direct !

Vendredi 21 février : le départ

Je suis partie de Leeds en début d'après-midi et le bus était presque plein. En effet, ce voyage est l'un des plus populaires parmi ceux que Citylife organise ! Le trajet a duré 5 ou 6 heures et nous sommes arrivés à Glasgow, là où notre hôtel était situé, dans la soirée. 5 ou 6 heures, cela peut paraître long mais on s'y fait, surtout quand on sait toutes les merveilles que l'on va découvrir !

Nous avons eu notre premier événement le soir même. Nous avons bavardé autour de verres et de jeux. J'ai été surprise de constater que près d'une dizaine de français et françaises étaient du voyage. La plupart des gens n'est pas restée longtemps car nous savions que nous devrions nous lever tôt le lendemain, pour partir à la découverte des Highlands.

L'hôtel était plutôt spacieux. Notre grand groupe occupait au moins quatre dortoirs. Dans le mien, nous étions un groupe de 12 filles, dont cinq françaises (en me comptant).

Samedi 22 février : les Highlands

Le départ était fixé à 7h30. Au programme, un tour des Highlands avec des pauses à divers endroits phares. La plupart des filles de mon dortoir s'est donc levée à 6h30. Nous n'avons pas bien compris pourquoi mais la dame responsable du petit-déjeuner n'a fait entrer qu'une partie de notre groupe dans le bar et a demandé aux autres de patienter vingt minutes, le temps que des tables se libèrent. Le fait est que le bar était pratiquement désert. Nous ne voulions pas la brusquer donc nous avons patienté jusqu'à 7h15, puis nous sommes finalement entrées sans attendre son assentiment. Nul besoin de préciser que nous avons dû nous dépêcher pour manger pour arriver à l'heure dans le bus... Fort heureusement, Bobby, l'organisateur du voyage, nous a attendues.

La journée pouvait enfin commencer, après ce stress matinal ! Le temps a été affreux toute la journée. Avec deux des amies que j'ai rencontrées durant ce voyage, nous avons scientifiquement (si, si !) observé une « règle des 10 minutes » : 10 minutes de beau temps et 10 minutes de grêle et de vent. J'avais déjà expérimenté le difficile climat écossais lorsque je m'étais rendue à Edimbourg, mais ce week-end-là, c'était vraiment autre chose ! Heureusement, nous restions plus de 10 minutes à chaque endroit dans lequel nous nous arrêtions ; nous avons donc aussi pu les voir sous le soleil.

Notre premier arrêt était au Lac Lomond (ou Loch Lomainn en gaélique écossais, qui signifie « Lac des Ormes » ; poétique, n'est-ce pas ?), qui est considéré comme symbolisant la frontière entre les lowlands et les Highlands. C'est le plus grand lac d'Ecosse en termes de surface, mais le deuxième en termes de volume, juste après le Loch Ness. Ce lac est une destination populaire pour des activités de loisir comme le kayak, le canoë, le paddle, et bien d'autres activités. Il contient également plusieurs îles que nous n'avons pas vraiment pu observer lorsque nous nous sommes arrêtés pour le contempler. 

Une dizaine de minutes après que nous nous soyons arrêtés, la grêle s'est remise à tomber. Nous avons donc couru jusqu'au bus pour nous mettre à l'abris et nous réchauffer. Bobby, en tant qu'organisateur prévoyant et habitué à ce genre de situation, avait prévu le coup et nous a distribué des ponchos de fortune - aussi incroyable que cela puisse paraître, certaines personnes n'avaient pas prévu que le temps pourrait être...britannique ? Tout le monde a accueilli le poncho à bras ouverts, c'était assez comique. Le conducteur du bus a allumé une caméra externe, afin que nous puissions voir sur un écran le paysage qui défilait à l'extérieur du bus. C'était bizarre d'être incapable de voir l'extérieur depuis le bus mais de le voir à travers un écran (je n'étais pas assise à l'avant du bus et ne voyais donc pas ce qu'il y avait devant nous). Le prochain arrêt s'effectuait à la rivière Orchy (Abhainn Urchaidh, en gaélique écossais) et au pont d'Orchy (Drochaid Urchaidh en gaélique), depuis lequel nous avions vue sur le plateau Beinn Udlaidh et sur son sommet.

Nous avons ensuite repris le bus et voyagé deux heures pour rejoindre le viaduc Glenfinnan (Gleann Fhionnain) aux alentours de midi. Peut-être que ce nom ne vous dit rien, mais vous reconnaîtrez instantanément le pont d'Harry Potter en voyant les photos ! Le paysage là-bas était tout simplement à couper le souffle. Lorsque nous tournions le dos au viaduc, nous nous retrouvions face au lac Shiel entouré de ses montagnes. Quelques minutes avant de partir, je suis allée admirer le monument de Glenfinnan (un mémorial jacobite érigé en 1815 pour commémorer l'endroit où Charles Edward Stuart a levé son drapeau en 1745) et, surtout, la rive du lac. Les vagues, l'herbe, les couleurs...tout était si parfait. Si j'avais pu, j'aurais souhaité rester là, à admirer le paysage, des heures durant. Mais nous devions poursuivre notre périple.

Le viaduc constituait l'un de nos principaux arrêts. Nous avons marqué le suivant pour admirer Ben Nevis (Beinn Nibheis), le plus haut sommet du Royaume-Uni (et même le plus haut de toutes les îles britanniques), en nous arrêtant à Spean Bridge (Drochaid Aonachain). Ce village de 540 habitants possède un mémorial pour commémorer les Commandos britanniques de la Seconde Guerre mondiale. Une fois de plus, le temps était exécrable. Nous pouvions à peine apercevoir le sommet de Ben Nevis. Cette montagne fait partie des plus célèbres du Royaume-Uni, probablement à cause de sa taille. Elle est souvent mentionnée comme étant l'un des « lieux qu'il faut avoir visité en Ecosse ».

Comment visiter les Highlands sans passer par le Loch Ness (Loch Nis)? Impossible! Ce lac est une véritable attraction en Ecosse, dû au monstre imaginaire qui y vit. Celui-ci est souvent représenté avec un long corps et un long cou, ainsi qu'une ou plusieurs bosses qui dépassent de l'eau. Si nous n'avons pas vu Nessie, nous avons cependant eu droit à un magnifique arc-en-ciel après un orage de grêle. C'est drôle mais j'étais presque déçue en me rendant compte que le Loch Ness n'était finalement...qu'un lac. 

Le Loch Ness n'attire pas que les touristes mais aussi des nageurs qui veulent relever le défi de sa traversée. Brenda Sherrat a été la première personne à traverser le lac, en 1966. Elle a passé 31 heures et 27 minutes dans l'eau avant de rejoindre l'autre rive, vous vous rendez compte ? Quand on sait que l'eau du lac ne dépasse jamais les 10 degrés en surface, ça donne vraiment, vraiment froid... Aujourd'hui, le record est détenu par Rachel Godburn, qui l'a traversé en 9h 25min 37sec en 1995. 

Comme nous sommes restés là-bas pour un bon moment (plus d'une heure), nous avons également eu l'opportunité de visiter Fort Augustus, un village situé au sud-ouest du Loch Ness.

Le dernier endroit auquel nous nous sommes arrêtés était Fort William, pour admirer l'ancien château d'Inverlochy, un château en ruine datant du XIIIe siècle. Il a été, autrefois, l'un des châteaux les plus importants d'Ecosse à cause de sa localisation dans le Great Glen, un passage stratégique clef des Highlands. De plus, le château était entouré par la rivière Orchy (dont le cours est aujourd'hui différent, puisqu'elle ne fait que passer à côté de lui), ce qui faisait de lui un endroit défensif efficace. Il a également joué un rôle dans les deux batailles d'Inverlochy (en 1431 et 1645). Il fait maintenant partie des scheduled monument, c'est-à-dire un monument historique protégé contre tout changement non autorisé.

Même lorsque nous ne nous arrêtions pas pour admirer des endroits spécifiques, le paysage était réellement magnifique. Quand nous traversions les Highlands pour nous rendre d'un lieu à un autre, nous pouvions observer la neige recouvrant les plateaux montagneux et leurs sommets, et formant comme un grand tapis blanc. Une fois, notre bus était tellement proche d'un lac que je pouvais presque voir son reflet dans l'eau. Je me suis réellement sentie au milieu de nulle part lorsque nous n'avons croisé aucune voiture ni vu aucun village pendant plusieurs dizaines de minutes. Ce paysage n'est peut-être pas "sauvage" puisqu'il y a des touristes, comme nous, qui le visitent, mais il donne réellement l'impression d'une « force sauvage », une impression de liberté.

Tout comme à Edimbourg, nous avons passé la soirée du samedi à faire la fête, dans un bar puis dans une boîte (qui faisait passer de très bonnes musiques, si vous voulez mon avis !)

Dimanche 23 février : Glasgow

Notre dimanche était bien moins chargé que le samedi : l'unique chose prévue était une visite guidée de Glasgow à 11h. Comme à Edimbourg, notre groupe a été divisé en plusieurs petits groupes pour la visite. Le temps était toujours très fluctuant, et nous ne pouvions parfois pas entendre distinctement ce que la guide expliquait, bien qu'elle avait un microphone.

Même si elle n'en est pas la capitale, Glasgow est la ville la plus peuplée d'Ecosse, avec plus de 620 000 habitants. Elle s'est beaucoup développée durant la révolution industrielle. Les habitants de Glasgow s'appellent « Glaswegians » ou, de manière plus informelle, les « Weegies ».

La visite guidée nous a emmenés tout autour du centre-ville. L'architecture y est variée : on peut, par exemple, voir un bâtiment de l'époque victorienne côtoyer un monument de style antique. J'étais amusée de constater que, comme à Edimbourg, les Weegies ornent les têtes des statues de cônes de signalisation ! On trouve de l'art urbain un peu partout en ville. J'ai beaucoup aimé la peinture d'une cueillette de champignons sur un mur derrière un parking, ou encore celle d'une femme avec son nourrisson dans les bras, un rouge-gorge posé sur l'une de ses mains.

Après la visite guidée, mes amies et moi souhaitions visiter le Cimetière victorien Glasgow Necropolis, mais l'endroit était fermé au public en raison du tournage du film Batman qui avait lieu à Glasgow ce week-end-là. Une foule de personnes était entassée derrière des barrières, essayant tant bien que mal d'apercevoir quelque chose, une scène pour laquelle ils auraient pu dire plus tard « j'étais là quand ça s'est passé ! », quand ils regarderaient le film à la télévision. Nous n'avions pas envie de gaspiller tout notre temps libre ici (le départ était fixé à 15h30, tout de même !) ; nous avons donc pris le métro pour nous rendre à l'Université.

L'université de Glasgow est classée deuxième meilleure université d'Ecosse, juste après celle d’Édimbourg, et fait partie des meilleures quant à la recherche. Je crois bien que c'est la plus belle université que j'ai jamais vue ! Tous les bâtiments étaient construits dans un style « château du Moyen-Âge », ce qui m'a rappelé Poudlard (le style ressemblait beaucoup à Alnwick Castle, dont je parle juste ici).

Juste avant de nous rendre au point de rendez-vous, nous souhaitions déjeuner dans un bar qui proposait des plats traditionnels écossais. J'y ai choisi un haggis en version végétalienne. Etant donné que nos voisins britanniques sont davantage conscients de la cruauté animale et de l'inutilité de les consommer pour être en bonne santé, les options végétariennes et végétaliennes sont beaucoup plus répandues qu'en France, et ils adaptent souvent leurs recettes traditionnelles pour en proposer des versions végétales. Initialement, le haggis est un mélange d'agneau, de bœuf, d'avoine et d'épices, tout cela mis à l'intérieur d'un estomac de mouton. La version végétalienne est principalement composée d'avoine, de lentilles, de divers légumes et d'épices.

Nous avons ensuite repris le métro pour revenir à notre hôtel, reprendre nos affaires et les mettre dans le bus. Notre ultime aventure était d'aller observer les fameuses vaches écossaises. Spoiler alert : nous n'en avons vu aucune, si ce n'est une très éloignée de nous. Je sais que cela peut paraître quelque peu étrange de vouloir observer des vaches, mais celles écossaises ont une apparence un peu particulière : elles sont très velues et imposantes, raisons pour lesquelles les gens aiment tant les admirer (et manger leur viande, puisqu'elles finissent toutes dans nos assiettes). Je suis toujours fascinée par la manière avec laquelle les gens ne font pas le lien entre la vache qu'ils voient dans un pré, toute belle et pimpante, et le morceau de cadavre déposé dans leur assiette. Comment être en admiration devant la vue d'une vache, puis ensuite n'avoir aucun regret à manger une partie de son corps ? Le fait est que la plupart des gens de ce voyage représentait ce paradoxe à merveille : le matin-même dégustant des produits laitiers, puis le midi un beau steak et, enfin, s'émerveillant devant une vache qui broute en soirée. Mais peu importe. Nous avons pris le bus à deux reprises pour qu'il nous emmène dans deux endroits différents afin que nous puissions admirer au moins une vache. La seule que nous avons pu observer était très loin de nous, et n'était rien d'autre qu'un point marron sur une colline. Néanmoins, à force de marcher, nous avons finalement débouché sur une clairière, dans laquelle était construite une belle demeure, la Pollok House. Pollok Country Park est traversé par une rivière, la White Cart Water. La clairière était recouverte par endroits de jonquilles, annonçant le début du printemps.

Nous sommes finalement retournés dans le bus, puis en Angleterre, avec des paysages somptueux et autres beaux moments plein la tête. Ce voyage a réellement été l'un des plus beaux que j'ai pu faire ou, du moins, l'un dans lesquels j'ai découvert de nombreux endroits que je souhaitais ardemment visiter (le Viaduc Glenfinnan, Ben Nevis et le Loch Ness étaient trois endroits que j'avais vraiment hâte de découvrir) ; et tout cela en seulement un week-end. Je n'aurais probablement pas l'opportunité de revenir en Ecosse avant la fin de l'année, mais j'y retournerai un jour, c'est sûr !


Week-end trip to the Scottish Highlands and Glasgow

During the first semester, I wanted so badly to join Citylife's trip to the Scottish Highlands but, unfortunately, I couldn't because of the two essays I had to give back the day after... So, when I saw that the same trip was organised this second semester, I didn't think twice and I booked it!

Friday, 21st February: the departure

I took the departure from Leeds in the very beginning of the afternoon. The bus was nearly full of people: this trip is one of Citylife's most popular one. We travelled for 5 or 6 hours and eventually arrived in Glasgow, where our hotel was located, during the evening.

We had our first social on Friday night. I met several French people in the bar of the hotel, and we chatted around a drink. We knew we would have to wake up early the day after to have time to visit the Highlands, so most of the people didn't stay long.

The hotel was quite big and, as we were a lot of students, we occupied at least four dormitories. In mine, we were a group of 12 girls.

Saturday, 22nd February: the Scottish Highlands

We had to depart at 7.30am for a tour of the Highlands by bus and we would stop several times during the day. Therefore, most of the girls in my dormitory woke up at 6.30. We didn't really understand why but the woman in charge of the breakfast's hotel told us there were limited places available in the bar. Therefore, we waited until 7.15 before starting to have our breakfast. I think I don't need to say here that we had to hurry to arrive on time to the bus. Fortunately, Bobby, the trip's organiser, waited for us.

The day could finally start, after this morning stress! During the entire day, the weather was terrible. With my two friends I met during this trip, we scientifically (yes yes!) observed a '10-minutes-rule': 10 minutes of sun and blue sky, and 10 minutes of hail and wind. I had already experienced Scotland's weather when I travelled to Edinburgh, but it was by far worse during this weekend! Hopefully, we usually stayed more than only 10 minutes in the places we stopped to, so we also saw them with a good light.

Our first stop of the day was at Loch Lomond (or Loch Laomainn in Scottish Gaelic, which means 'Lake of the Elms'), which is considered to be the boundary between the lowlands of central Scotland and the Highlands. It is the largest lake of Great Britain by surface area, but the second by volume area, just after the Loch Ness. This lake is a popular destination of leisure to practice kayaking, canoeing, paddle boarding and plenty of other activities. The lake also contains several islands that we didn't see much when we stopped. 

Since hail was coming again, we ran to the bus and the driver put the heat on. Bobby, as the forward-looking and accustomed organiser as he is, brought rain ponchos for each one of us - because, quite incredibly, some people didn't plan the weather could be...British? He gave them to us and everybody seemed delighted by this gift. The driver also turned an external camera so that we could see the landscape out of the bus, while he was driving. It was quite strange not to be able to see the road in front of us but to see it on a screen, but still a funny experience! Next stop was at the River Orchy (Abhainn Urchaidh, in Scottish Gaelic) and the Bridge of Orchy (Drochaid Urchaidh in Gaelic), from which we had a view on the plateau Beinn Udlaidh and its summit.

Then, we took the bus and travelled for two hours until we finally reached Glenfinnan Viaduct (Gleann Fhionnain) at around 12. It may be possible that this name doesn't ring a bell but when you'll see the pictures, you'll instantly recognise Harry Potter's bridge! The landscape there was breath-taking. When we had the Viaduct in our back, we could see the Loch Shiel and the mountains around it. The wind was strong, and so was the hail, but we still appreciated the moment. A few minutes before we left, I went to see Glenfinnan monument (a Jacobite memorial erected in 1815 to commemorate the place in which Charles Edward Stuart raised his standard in 1745) and the lake's shore. The waves, the grass the colours, everything sounded and looked marvellous. If I could, I would have stayed there for hours, but we had to get back to the bus to continue our tour.

The Viaduct was one of our major stops. We made the next one to admire Ben Nevis (Beinn Nibheis), the highest summit of the UK (and even the highest of all the British Isles), by stopping at Spean Bridge (Drochaid Aonachain). This village of 540 inhabitants contains a memorial named 'Commando Memorial' to commemorate the British Commando Forces (WWII). Once again, the weather was terrible. We could barely catch a glimpse of the summit. Probably due to its height, Ben Nevis is one of the most famous mountains in the UK. It is often mentioned in 'the places to visit in Scotland'.

And so is the Loch Ness (Loch Nis), where we made our next stop! The Loch Ness is an important attraction in Scotland, due to its fictitious monster, often represented as having long body and neck, and one or several humps protruding from the water. If we didn't see Nessie, we however saw a beautiful rainbow after a hailstorm. At the end, I was nearly disappointed when I realised that the Loch Ness was finally 'only' a lake... 

The Loch Ness doesn't only attract tourists but also swimmers, who want to meet the challenge of its crossing. Brenda Sherrat was the first person to cross the lake in 1966. It took her 31h 27min to conquer the 31.2km of the lake. Nowadays, the record is held by Rachel Godburn, who has crossed it in 9h 25min 37sec in 1995. Since we stayed there quite a long time (more than one hour), we also had the opportunity to visit a bit Fort Augustus, a village laying down on Loch Ness' shore.

The last place we stopped by was Fort William, to see Old Inverlochy castle, a ruined 13th-century castle. It used to be, once, one of Scotland's most important castles because of its strategical place in the Great Glen, a key passage in the Scottish Highlands. Moreover, the castle used to be surrounded by the River Orchy, which gave it a great defensive location. It was also involved in the two battles of Inverlochy (1431 and 1645). It is now part of the 'scheduled monument', that's to say it's an historic building protected against unauthorised changes.

Even when we didn't make stops, the landscape was truly gorgeous. While driving in the Highlands, snow covered the plateaux and summits, and was like a huge carpet of white. At some point, we even drove so close to a lake, we could nearly see the bus reflecting on its water. I truly felt I was in the middle of nowhere when we didn't meet any car nor towns during several dozens of minutes. This landscape might not be called 'wild' since there are tourists like us visiting them, but they still give the impression of a 'wild strength', of freedom.

Just like in Edinburgh, we had our second social on Saturday's night during which we went to a bar and then a nightclub, in which music was really great, if you want my opinion!

Sunday, 23rd February: Glasgow

Our Sunday was less busy than Saturday, and by far! The only thing planned was a guided tour of Glasgow at 11. Like in Edinburgh, our group was divided in several little groups for the visit. The weather was still very fluctuating, so we sometimes couldn't clearly hear what the guide was saying, even if she had a microphone.

Even if it's not the capital, Glasgow is the most populous city in Scotland, with a bit more than 620,000 inhabitants. The city expanded a lot during the Industrial Revolution. Inhabitants of Glasgow are called 'Glaswegians' or, more informally, 'Weegies'.

The guided tour brought us all around the city centre. The architecture there is diverse: Victorian and classical-style buildings can be found close to one another. I was amused to see that, as in Edinburgh, Weegies put traffic cones on the top of the head of statues! Urban Art can be found in a lot of different places. I appreciated a lot the painting of mushroom picking on a wall's house behind a car park, and the painting of a woman and her baby with a robin on the woman's hand.

After the guided tour, my friends and I wanted to visit Glasgow Necropolis, a large Victorian cemetery full of gorgeous architecture, but the place was closed to the public because of the Batman movie filming organised in Glasgow this weekend. A crowd of people was squeezed behind barriers and was waiting to have the opportunity to see something, a scene for which they could say 'I was there when it happened!' when they would watch the movie on TV. We didn't want to waste our entire time here (the departure was at 3.30!) so we took the underground to go visiting the University.

The University of Glasgow is ranked as the second best university in Scotland, just behind the University of Edinburgh, and is one of the top research universities in the UK. I think it's the most beautiful university I've ever seen. All the buildings were built in a 'Middle-Age'-style, which reminded me of Hogwarts (the style reminded me of Alwnick Castle, that I discovered during another trip proposed by Citylife).

Before coming back to the meeting point, we managed to eat in a bar in which we could find traditional Scottish dishes. I chose a vegan haggis. Since our British friends are more aware of animal cruelty and the unnecessity of eating them to be in good health than in France, the choice of vegan and vegetarian food is usually quite important, and they make the effort to adapt their traditional recipes to turn them veggie. Initially, haggis is a mixture of lamb, beef, oats and spices put inside a sheep's stomach. The veggie recipe is mostly made of oats, lentils, vegetables and spices. 

We finally took the underground to come back to our hotel, take our belongings and put them in the bus. Our final adventure was to try to see Scottish cows. Spoiler alert: we didn't see any, except one but far from us. I know it can seem weird to want to see cows, but Scottish cows have a particular appearance: they are very hairy and big, that's the reason why people like them so much - and their meat too, since they always end up in our plates. I'm always fascinated by how people can disconnect their brain by being in love with a cow's sight but then, having no regret eating their corpses. And I know what I'm talking about since most of the people were not vegan, nor even vegetarians in this trip. Anyway, we took the bus twice to two different places to try to see at least one cow. The only one we saw was so far from us that the only thing we saw was a brown point on a hill. However, by walking we finally ended up in a clearing in which a country house was built, Pollok House. Pollok Country Park is crossed by a river, the White Cart Water. The clearing was covered of daffodils here and there announcing the coming of Spring. 

We eventually came back to the bus and got back home, with gorgeous landscapes and other funny memories in mind. It truly was one of the best trip I've made so far, or at least one of the trips in which I saw so many places I wanted to visit in only one weekend (Glenfinnan Viaduct, Ben Nevis and the Loch Ness were three places I was looking forward to see). I may not be able to come back to Scotland by the end of the year, but for sure I'll come back there during my life!

Article corrected by Lola Poutrel.

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